« Les cookies, faut pas les accepter… ils ne se mangent pas, eux ! »
Cette phrase, que Marine Moulis entend à chaque nouvelle session d’atelier, est devenue un running gag. Mais derrière l’humour se cache une mission bien sérieuse : accompagner les habitants du sud du Tarn dans leur appropriation du numérique.
À 25 ans, Marine n’avait pas envisagé ce métier au départ. C’est un ancien responsable qui l’a mise sur la voie. Depuis le 7 février 2022, elle sillonne les cantons de La Montagne Noire, Mazamet 1 et Mazamet 2 – Vallée du Thoré, pour accompagner les habitants, principalement en zones rurales. Et ce rôle, elle l’a adopté pleinement.
Marine travaille dans une multitude de lieux : France Services, mairies, Maison du Département, France Travail, espaces de lien social ou encore résidences seniors. « Chaque jour est différent : je ne suis jamais au même endroit, je ne vois jamais les mêmes personnes. C’est ce que j’aime ! », confie-t-elle. Elle passe ainsi ses semaines à aller au plus près des habitants, avec une volonté constante de rendre le numérique plus accessible à tous.
Si Marine accompagne beaucoup de personnes de plus de 60 ans, elle note un élargissement du public ces derniers mois. Le manque de matériel et l’absence d’accès à Internet sont encore des freins majeurs dans certaines zones. Malgré cela, elle voit chaque accompagnement comme une opportunité de redonner confiance et de casser les idées reçues.
Marine propose à la fois des ateliers collectifs – en cycles de 8 séances de 2 heures – et des rendez-vous individuels d’une heure, parfois étalés sur plusieurs séances. Les thématiques abordées sont variées : sécurité en ligne, démarches administratives, gestion des mails… Elle s’appuie sur des présentations PowerPoint, enrichies à chaque fin d’atelier par une fiche récapitulative à emporter.
Un des défis les plus fréquents, selon elle ? Le manque d’intérêt supposé des apprenants. « Beaucoup me disent qu’ils ne sont pas intéressés par le numérique… mais qu’ils n’ont pas le choix. Mon objectif, c’est de leur faire aimer ça. » Marine insiste aussi sur le manque de confiance des personnes accompagnées : peur de mal faire, de « casser la machine »… Son rôle, c’est alors de rassurer, de valoriser les progrès, aussi modestes soient-ils.
Beaucoup me disent qu’ils ne sont pas intéressés par le numérique… mais qu’ils n’ont pas le choix. Mon objectif, c’est de leur faire aimer ça.
Ce qui la touche le plus ? Quand un participant lui raconte que ses proches ont remarqué ses progrès. Ou encore, ces moments de convivialité en fin de cycle, lorsqu’un grand repas est partagé avec les apprenants. Ces instants illustrent l’ambiance bienveillante qu’elle sait créer autour du numérique.
Pour Marine, l’inclusion numérique dans le Tarn a encore de beaux défis devant elle : « Nos apprenants d’aujourd’hui ne seront pas ceux de demain. Il y a toujours de nouvelles personnes qui ont besoin d’aide. »
Marine tient à souligner l’importance de son réseau de partenaires, qui la soutiennent depuis le début et lui redirigent de nouvelles personnes à accompagner. Elle adresse aussi un grand merci à ses apprenants : « Leur bienveillance au quotidien me touche énormément. »
Marine incarne une génération de conseillers numériques ancrés dans la réalité du territoire, capables de faire preuve d’écoute, d’humour et de patience pour amener chacun, à son rythme, vers plus d’autonomie numérique.
Ce texte a été rédigé par une IA sur base d'un canevas d'entretien transmis aux conseillers.ères numériques du Tarn et complété par leurs soins. Le contenu de ce texte a été relu et validé par les intéressés. Retrouvez le contenu complet du canevas complété par Marine en suivant ce lien.
